Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

-=° Type Banal °=-

9 décembre 2005

Annexe

... Voila le repas du type banal a la cantine du midi ...

repapa

Publicité
Publicité
4 décembre 2005

Dialogue et fin

C'est une belle après-midi de Juin, Julien est assis sur un banc et un clochard vient à sa rencontre :
"-Salut, ça va bien ? Pas trop dur la vie ?
- Non, ça va je préfère être ici sur ce banc même si c'est dur que dans un bureau enfermé entre 4 murs, je ne suis pas malheureux même si j'en ai l'air ! lui répond Julien, moi ça fait maintenant deux mois que j'ai tous claqué et je commence à vivre sur mes réserves mais je suis heureux. J'ai du temps, je lis beaucoup, pense autrement, Je suis libre ! ENFIN LIBRE ! dit-il en criant et en se levant, sautant dans la rue."

Julien n'est plus banal, il est devenue un personnage à part : lui-même.

FIN

4 décembre 2005

Nouvelle vie

Après avoir démissioné, Julien a voulu partir en voyage. Il se rendit donc dans une agence de voyage pour feuilleter les catalogues. Il penche pour une destination au soleil dans un club de vacance. Il veut juste décompresser, se poser une semaine ou deux sans sa femme et ses enfants. Il choisit de partir en Nouvelle-Calédonie, au Club Med. Il veut partir dans trois jours mais sa femme n'est absolument pas d'accord. Elle lui fait une scène de jalousie et lui annonce qu'elle le trompe. Elle divorce. Il se retrouve démunie. Il laisse à sa femme l'apartement, la garde de ses enfants et il part. Il change de destination après avoir lu "Sur la Route" de Jack Kerouac. Il se retrouve dans les histoires de ces deux beatniks qui traversent l'amérique, il n'a plus rien comme eux. Il choisit de partir dans la rue. Il ne pense plus à rien mais il vaut mieux penser à rien que ne pas penser du tout. Petit à petit il se ressaisit, il lit beaucoup. Désormais il pense autrement. Il fréquente les clochards, traine au bois de Boulogne. Il dévellope de nouvelles expériences. Il fume, boit beaucoup et devient plus ouvert sexuellement. Il s'ouvre à la vie. Il fuit son ancienne vie. Il est heureux quand il voit les gens partirent au boulot. Il repense à sa vie d'autrefois. Il repense sa vie.
4 décembre 2005

Révélation

Julien la première chose qu'il fait après le sermont de son patron, c'est d'aller à la fnac... Il choisit un livre au hasard ; ce livre est Ishmael de Daniel Quinn... Il devore ce livre, son mental évolue de maniere fulgurante, il decouvre certaines verités du monde caché par le système et notre culture...

Il a envie de voyager, de lire, de faire évoluer son esprit vers un inconnu...

Sa femme ne le comprend plus. Il ébranle l'habitude tranquille, en emmenant les enfants dans les musées, dans les cinémas et librairies...

Julien est libre de son temps, il decide de militer dans une O.M.G... et veut changer le monde. Il retrouve la passion de l'époque étudiante...

Cela est-il la crise de la cinquentaine? ou un éveil sur le monde qui l'entoure?

3 décembre 2005

Ras le bol

Julien en a assez de vivre sa vie monotone. Après le sermon de son patron, Julien a choisi de démissioner. Il en a fini avec ce système, il veut arrêter de n'être qu'un pion de cette grande mascarade. Julien est arrivé au bout de ses limites, la société la user. Que va-t-il devenir ? Sa femme risque de le quitter, ses amies vont l'oublier, ses parents auront honte de lui. Mais il est arrivé à un point ou tous ces codes, il n'en a plus rien à faire. La vie la ruiner, mais il n'a pas ruiner sa vie. Il lui reste encore de nombreuses choses a vivre, en bien ? en mal ? Il verra plus tard...
Publicité
Publicité
2 décembre 2005

Oppression

Il est 15 heures, Julien se trouve dans un salle de réunion d'une tour de la Défense. Son patron sermonne l'assemblée. Julien et ses collègues , tous pétrifiés, écoutent bien sagement, tous plus lèches-cul les uns que les autres. Le patron fait le bilan de chacun, un par un, en prenant un malin plaisir à humilié bien méchament sans retenue. En ce moment d'humiliation, tous se taisent. C'est au tour de Julien. C'est son humiliation, Julien sent la rage montée en lui, il se retient car il sait bien qu'il doit se taire. Julien est un pur produit de notre société basée sur l'autorité, où il y a systématiquement un oppréssé et un oppressant, toujours humilié par une personne se sentant supérieur. Mais qui peut se permettre de se croire supérieur à quelqu'un d'autre ? Il sort de la réunion comme moins que rien, il est lase, triste et rageur. Julien se sent oppréssé par une société qu'il comprend de moins en moins.
30 novembre 2005

Le matin banal

J'entends le réveil qui sonne, encore une journée qui commence, une journée de boulot classique. Je n'ai pas envie de me lever, mais qui a envie de se lever le matin. Je me dirige vers la salle de bain, me jette à la douche, me lave et puis je sors. Je marche jusqu'à la cuisine. Je salue la petite famille d'un geste lasse, mes enfants sont en forme ce matin! Ils m'emmerdent dès le matin. Puis après je prends le petit dej', classique. Je sors la voiture du garage et c'est parti pour une journée de travail. J'écoute la radio durant le trajet, j'aime ce moment. Des fois je me vois partir dans une autre direction. Je ne sais pas où mais je sais que ça serait toujours mieux que le boulot. Mais je ne le fais pas, je suis trop lucide. Il faut que je touche ma paye à la fin du mois. Et qui donnera à manger aux gosses. Non c'était un délire jamais je ne le ferais. Concentre toi vieux sinon ton patron va encore gueuler! J'arrive malheuresement au boulot, je me gare à ma place réservé et puis voila je passe dans le monde du travail. Voila c'est triste j'y suis pour de bon, enfin jusqu'à ce soir.
29 novembre 2005

Réveil matin

On se passionne pour de grands personnages de l'histoire. Mais c'est vous, moi qui faissons l'histoire jour après jour. L'histoire d'un type banal, ça c'est l'histoire de demain. S'il existe un "type banal", c'est bien qu'il existe une uniformisation des modes de vie qui s'accèlere. Les classes sociales font plus de rage que jamais. La lutte des classes est loin d'être fini Camarade! (je ne suis pas communiste ceci est une petite blague) Julien a été communiste dans sa jeunesse. Il gueulais à l'époque en parlant des bourgeois, maintenant il l'est devenu. C'est marrant personne ne devient ce qu'il était jeune. On est souvent le contraire de ce qu'on était. Lénine était fils de bourgeois, Kurt Cobain fils de bucheron... DRING,DRING... Julien se lève ce matin. Son réveil vient de sonner, réveil qui lui rappelle qu'il n'est pas encore libre, qu'il est juste une machine, un encrage du système. Ce court laps de temps, passerelle entre l'utopie et la réalité qui lui rappelle sa vie, pas la vie qu'il vient de rêver mais celle qu'il vit et qu'il n'aimerait pas vivre. On rêve tous un jour de ne pas se réveiller et de rester vivre dans son rêve. Pourquoi on ne réalise pas nos rêves? Parce que ce sont des rêves. L'utopie n'est pas un rêve, c'est un espoir. Si on réalisait nos utopies dès demain matin au moment de se lever ?
25 novembre 2005

Normes ?

Qu'elle est la norme ? Qui définit la norme ? Beaucoup d'interrogation avant de débuter un nouveau paragraphe de l'histoire de ce type banal. Ce personnage est-il si banal ? Je pense que ce personnage est une plus une caricature d'une catégorie sociale aisée des centres villes (sorte de bourgeois modernes). Julien est une sorte de vieux dandy moderne. Il n'a pas cerné qu'il était vieux. Il se trouve beau, athletique et pense plaire au femme. Les jolies femmes qu'il croise dans la rue il les regarde de haut avec son regard de maschiste dégénéré. Il ne se prive pas de les mater de la tête au pied en oubliant pas de faire des pauses aux fesses, seins... Julien est un parfait exemple des conséquences du culte de la beauté, les pubs Loréal lui sont monté à la tête. Mais il ne se veut pas esclave du système, il n'en a pas conscience.
25 novembre 2005

Le week end...

Samedi 14H, Julien en short, raquette de tennis au bras, attend ses filles. Il les emmène aux activités extrascolaires, tandis que lui va retrouver les "amis" du voisinage. Petit tournois organisé, pour connaitre le male dominant du quartier. Entre deux matches ils discutent du classement en D1, des potins du quartier, de la somme de l'euro millions, et s'auto félicite de leurs prouesses physiques...

Une fois le tournois fini. Il rentre chez lui, personne n’est présent, sa femme est partie faire les courses. Il monte se laver, se changer... il se dépêche pour ne croiser ni femme ni enfants. En ville il passe au café du coin, lire l'équipe précédemment acheté, il est 17H.

Ses enfants sont en train de jouer dans leur chambre, sa femme range leur beau pavillon signe de réussite. Julien rentre, discute avec sa femme, de la baisse des résultats d'une de ses filles. Apres il s'allonge dans le canapé et continue à lire l'équipe, seul moyen de fuite et s'endort.

A table, après la préparation d'un plat surgelé familiale, le silence règne, le manque de communication baigne le repas dans une amertume d’échec. Seul les enfants de leur naïveté osent, percer, le mur du silence pour raconter un épisode de leur journée

-    « Papa, maman aujourd'hui il c'est passé un truc rigolo, Marie est tombé par terre, et c'est fait mal au genoux, et bah pierre est arriver tout de suite et lui a fait un bisou!! Et tout le monde a crié Oh les amoureux!!! ».

Julien sourie (pour une fois, cela lui rappelle son enfance) et d'une voix assurée dit

-          « Comme quoi l'amour guéri tout les mots du monde ».

Sa femme choquée se retourne, et le regarde avec stupéfaction... Mais acquiesce de la tête et marmonne : "papa a raison"... (L'amour a disparue, juste faire semblant pour les enfants, leur montrer que l'amour éternel comme dans les contes existe vraiment)

Tous devant la television, la lumière qui s'en échappe rythme le salons, il est 21H30.La deuxième partie de soirée commence, il ne reste plus que Julien. Sa femme et lui ne se supportant plus. Julien ne désire pas aller se couché, tout de suite, il va de chaîne et chaîne, rien ne lui plait... il est 00H00, seul lui est éveillé, allongé dans son lit, loin de sa femme, il n'ose plus réfléchir et s'endors.

Dimanche 10H45, marchant en ville, à la recherche du journal du dimanche et d'un café, julien se complet dans son univers superficiel, et dans les discutions de bas de plafond, avec les acholiques du zinc. Sa femme range leur demeure, pour la préparation rituelle d’une nouvelle semaine.

Le midi, Julien passe par mac do pour nourrie sa famille (par fainéantise de faire la cuisine, et pour faire plaisir à ses enfants). Julien s'allonge sur le canapé et lit son journal, essai de se tenir informer de la politique, de l'économie, mais il s’en sent tellement loin. Il est  15H...

Les cris de ses enfants le réveil, c'est le goûté. Julien se lève, et se dirige vers eux et leurs demandes :

-« vos devoirs? ».

Les enfants apeurés par la présence du père, n’arrive qu’à dire :

-« Ils sont fait ».

En tant que bon père Julien, veux vérifier, et aider sa progéniture. Il veut leurs donner un maximum de chance pour leurs avenirs.

Il est 19H les émissions de société du dimanche commencent, Julien les regarde avec passion cela évite d'avoir à communiquer avec sa femme. Il est 21H00, le film du dimanche soir le berce dans son auto lobotomisation. Sa femme au lit, bouquine un magazine dont le sujet est "10 conseils pour changer sa vie..."

Il est 01H00, le calme de la nuit berce le quartier. Encore 6H, pour que la nouvelle semaine commence...

Publicité
Publicité
1 2 > >>
-=° Type Banal °=-
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité